News letter El Pardal, Dec. 2006

Publié le par Train de vie

Bonjour à tous !

 

 

 

Nous sommes finalement toujours en Espagne, et avons visité un troisième lieu : El Pardal, ferme située dans la Sierra de Cazorla.

 

 

 

Depuis 1981, une famille allemande y est installée. Le papa, Wolfgang (ou Amiro pour les espagnols) est responsable du lieu et y vit avec deux de ses enfants de 15 et 17 ans. Ils vont tous les deux au collège ou lycée où ils sont à l’internat pendant la semaine.  Leur maison est très isolée, à 1h30 de route de la première ville, ou a 3h de marche du premier village.

 

Nous avons été une fois de plus très bien accueillies et sommes restées dans ce lieu une semaine et quelques jours. Nous avons participé à différents travaux en échange de la nourriture et du logement. Tous les jours, nous avons trait les chèvres.  Nous avons nettoyé l’étable pour nous servir ensuite du caca des chèvres comme compost pour le potager, nous avons aménagé un étang…et bien sûr participé aux tâches de la vie quotidienne.

 

 

 

Ce lieu tend vers l’autosuffisance. Il est complètement autonome au niveau énergétique : deux panneaux solaires et une éolienne sont les sources d’électricité. Une turbine à eau «fabrcation  maison » est en cours d’installation. Les habitants utilisent l’eau d’une source de la montagne qu’ils filtrent afin de pouvoir l’utiliser. Ils consomment au maximum les produits de la ferme : yaourt et lait de chèvre, légumes du potager, œufs des poules. Ils font eux-même leur pain à base de différentes céréales moulu dans un appareil qu’ils ont construis.

 

Ils développent également certains principes de permaculture : le caca de chèvre est récupéré pour le potager, il est réparti sur les anciens lits d’asperges, et sert à anéantir les mauvaises herbes. Ensuite, le paillage et les cartons servent à recréer l’humus.

 

 

 

Cette ferme est membre du réseau WWOOFF, un réseau de ferme biologique à travers le monde, qui permet aux personnes intéressées de venir y passer quelques semaines ou quelques mois. La ferme est également ouverte à ceux qui veulent venir s’y installer pour y vivre à plus long terme .

 

 

 

Jusqu’ici, nous avons donc visité 3 lieux situés en milieu rural. Tous ces lieux sont ouverts aux visiteurs et aux personnes désireuses de s’y installer. Tous tendent vers l’autosuffisance, mais ne le sont pas complètement. Au niveau énergétique, ils sont tous autonomes . La limite se situe plus au niveau alimentaire et aux objets d’utilisation domestique courante (bougies, outils, éponges…) ; l’aspect financier est aussi un facteur important. Certains bénéficient d’aides de l’état, ce qui leur permet de se consacrer entièrement à leur activité, mais d’autres comme à Terramada doivent travailler à l’extérieur pour gagner de quoi acheter le minimum.

 

 

 

Nous attendons maintenant le mois de janvier pour rejoindre notre prochain écovillage en Italie, après les fêtes de Noël.

 

 

 

 

 

Joyeuses fêtes à tous !!!

 

 Therese-Marie et Marine

 

Publié dans News letter

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